LA GALERIE
IOURI CAMICAS 25/10 au 05/12/2024
Événements
VERNISSAGE
25 OCTOBRE
18h00
Biarritz
« Le temps long de l’art s’oppose à l’hypervitesse des nouvelles technologies et c’est ce temps, défini par une plasticité propre - au même titre qu’un matériau -, que je m’emploie à explorer. Au sein de cette démarche, la répétition d’un motif simple devient le catalyseur ou le point d’appui de cette exploration que je définis comme une performance intime dont l’unique témoignage devient l’objet pictural. En quelque sorte, une balise mémorielle qui contient le récit d’une expérience vécue sur un temps long.
S’extraire au plus vite du simulacre du spectaculaire me paraît être le prérequis nécessaire pour cultiver une sincérité radicale envers sa propre pratique. D’ailleurs, les œuvres que je prends le plus de plaisir à réaliser sont pleines d’ennui. Pratiquer ce « loisir intérieur », comme le décrit Paul Valéry, résonne en moi comme un acte de résistance face à l’hyperconnexion et l’obsolescence des nouvelles idées dont nous devenons peu à peu assujettis.
Cet ennui comme « compétence » peut se perfectionner en répétant à l’infini un geste simple. Alors cette mécanique répétitive devient le vecteur d’une introspection qui m’apparaît nécessaire et impérieuse à une étape de mon existence où des limitations corporelles inattendues bouleversent mon quotidien et ma pratique artistique. Comme le dit si bien Etienne Klein dans son essai Ce qui est sans être tout à fait, « Il est d’autres manières de fréquenter le vide qu’en escaladant de vertigineuses parois ». Nommer l’inexplicable, c’est ce que m’applique à faire en tentant de proposer des supports à la projection de nos propres existences, dans lesquels l’expérience est indissociable de l’expérimentation. » « Le temps long de l’art s’oppose à l’hypervitesse des nouvelles technologies et c’est ce temps, défini par une plasticité propre - au même titre qu’un matériau -, que je m’emploie à explorer. Au sein de cette démarche, la répétition d’un motif simple devient le catalyseur ou le point d’appui de cette exploration que je définis comme une performance intime dont l’unique témoignage devient l’objet pictural. En quelque sorte, une balise mémorielle qui contient le récit d’une expérience vécue sur un temps long.
S’extraire au plus vite du simulacre du spectaculaire me paraît être le prérequis nécessaire pour cultiver une sincérité radicale envers sa propre pratique. D’ailleurs, les œuvres que je prends le plus de plaisir à réaliser sont pleines d’ennui. Pratiquer ce « loisir intérieur », comme le décrit Paul Valéry, résonne en moi comme un acte de résistance face à l’hyperconnexion et l’obsolescence des nouvelles idées dont nous devenons peu à peu assujettis.
Cet ennui comme « compétence » peut se perfectionner en répétant à l’infini un geste simple. Alors cette mécanique répétitive devient le vecteur d’une introspection qui m’apparaît nécessaire et impérieuse à une étape de mon existence où des limitations corporelles inattendues bouleversent mon quotidien et ma pratique artistique. Comme le dit si bien Etienne Klein dans son essai Ce qui est sans être tout à fait, « Il est d’autres manières de fréquenter le vide qu’en escaladant de vertigineuses parois ». Nommer l’inexplicable, c’est ce que m’applique à faire en tentant de proposer des supports à la projection de nos propres existences, dans lesquels l’expérience est indissociable de l’expérimentation. »
PERSPECTIVES
Septembre/Octobre 2024
L’exposition de Perspectives met en lumière une sélection de photographes aux regards et aux perspectives inspirantes. Vous aurez l'occasion de découvrir des œuvres captivantes réalisées par des artistes, sportifs, cinéastes et globe-trotteurs, qui nous font partager leur vision unique du monde à travers un support commun : la photographie.
DOLO MARINA
Aout/Septembre 2024
L’exposition de Perspectives met en lumière une sélection de photographes aux regards et aux perspectives inspirantes. Vous aurez l'occasion de découvrir des œuvres captivantes réalisées par des artistes, sportifs, cinéastes et globe-trotteurs, qui nous font partager leur vision unique du monde à travers un support commun : la photographie.
AUDREY BERTOIA
BIOGRAPHIE
Née à Lyon en 1995, Audrey Bertoia a étudié le design graphique à l’école des beaux-arts de
Rennes et vit désormais à Biarritz où elle a installé son atelier.
Depuis l’obtention de son diplôme en 2020, elle développe principalement sa pratique
autour de la peinture à l’huile qu’elle déploie ensuite sur toutes sortes de supports et
commandes tels que des fresques murales, des affiches, pochettes de disques, motifs
textiles etc...Sa recherche picturale l’a conduite à développer une pratique de la peinture où elle assemble entre réalité et fiction, des paysages réels et imaginaires. Elle crée des scènes curieuses où le temps semble en suspens, frôlant le surréalisme. Ses peintures, souvent figuratives et teintées de couleurs vives, explorent l’expérience humaine et son rapport à la nature, la poésie, la musique et le rêve.